Le blogue de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales : des histoires du rétablissement, des expériences personnelles et des nouvelles concernant la santé mentale/ maladie mentale.

Monday, June 24, 2013

Blogue des membres : Association des infirmières et des infirmiers du Canada



Fournir l'accès opportun et équitable aux soins de santé de qualité supérieure en réduisant le temps d'attente pour l'évaluation et le traitement est en tête des priorités pour les fournisseurs de soins de santé, les préconisateurs, les décideurs de politiques et bien entendu, pour les Canadiens en général. Cependant, les priorités en matière de soins de santé doivent inclure un créneau sur la santé mentale.

Les troubles de la santé mentale, tels que l'anxiété et la dépression touchent un Canadien sur cinq. Les facteurs psychologiques liés à ces derniers et à d'autres troubles de santé mentale peuvent avoir une incidence sur la façon dont les personnes maintiennent leur état de santé et gèrent les comorbidités. Améliorer l'accès à l'éventail des évaluations d'ordre biologique, psychologique et social, aux dépistages et aux interventions nécessaires pour répondre aux besoins des personnes atteintes de troubles et de maladies de santé mentale et de leur famille est essentiel.

Les infirmières et infirmiers autorisés travaillant dans tous les milieux de pratique et dans tout le continuum des soins pour les personnes souffrant chaque jour, à différents niveaux, de troubles et de maladies de santé mentale :
·         Les infirmières et infirmiers travaillant dans les secteurs de la santé publique et des soins primaires qui font l'évaluation et le dépistage de la dépression post-natale chez les nouvelles mères.
·         Les infirmières et infirmiers travaillant dans les salles d'urgence qui s’occupent des patients qui éprouvent des épisodes psychotiques aigus.
·         Les infirmières et infirmiers de soins primaires qui s'occupent du dépistage et de la formation pour ceux qui consomment de l'alcool et des drogues et qui ont un problème de toxicomanie.
·         Les infirmiers et infirmière qui font la promotion de la santé dans la rue pour les personnes qui sont sans-abris et/ou qui ont des comportements à risque élevé, en partie en raison d'une maladie mentale non traitée.
·         Les infirmières et infirmiers qui évaluent les enfants et les adolescents pour dépister la présence de troubles de l'alimentation, l'intimidation ou l'abus de substances.
·         Les infirmières et infirmiers en soins intensifs qui s’occupent des familles qui vivent une situation de deuil, de perte ou de crise.
·         Les infirmières et infirmiers en médecine-chirurgie qui s’occupent des patients souffrant de démence aigüe, de dépression et d'anxiété.
·         Les infirmières et infirmiers en psychiatrie et santé mentale qui s’occupent des personnes qui présentent un risque élevé d'automutilation et de suicide.
·      Les infirmières et infirmiers qui travaillent dans les collectivités des Premières nations avec les personnes qui luttent contre l’impact intergénérationnel de trauma et d'abus.
En tant que praticiens et fournisseurs de soins holistiques, nous mettons notre savoir, notre expertise et nos interactions thérapeutiques au service des personnes, des communautés et des populations pour leur permettre d'améliorer leur santé mentale et leur bien-être. Nos nombres, notre distribution et notre rôle en tant que professionnels informés signifie que nous sommes bien placés pour fournir le leadership et les solutions nécessaires pour stimuler les améliorations dans la prestation des services en santé mentale.

Les infirmières et infirmiers ont une vaste expérience clinique et font preuve de leadership en fournissant des services de santé mentale aux Canadiens, y compris la promotion de la santé, la prévention des maladies, le diagnostic précoce, l'intervention, la gestion de crise, la réadaptation et (tout particulièrement) le rétablissement. Pour la raison que les infirmières et infirmiers peuvent souvent déceler les symptômes avant-coureurs d'une maladie mentale et les conditions de la vie qui y contribuent, ils sont bien placés pour offrir des interventions précoces qui peuvent atténuer la détérioration d'une situation personnelle. Idéalement, les contributions des infirmières et infirmiers et des autres fournisseurs de soins de santé sont les plus efficaces lorsqu'elles sont offertes au moyen d’approches collaboratives interpersonnelles. Dans cet énoncé de position mis à jour, l’AIIC encourage l’inclusion et la participation officielle des familles, des soignants, des consommateurs et des groupes de consommateurs à la planification, à la prestation et à l’évaluation des services de santé mentale, y compris la prestation de soins et l’autogestion des soins.

L'AIIC, dans un dossier présenté au Comité consultatif de la Chambre des communes en 2011 sur les finances, a indiqué que des améliorations axées sur les services communautaires en matière de santé et de santé mentale dans tout le continuum des soins peuvent être réalisées par la mise en œuvre des recommandations décrites dans la stratégie sur la santé mentale pour le Canada par la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC). Cette stratégie amorcera une approche plus globale relative à la santé mentale en s'adressant à la population — une approche qui est axée sur l'ensemble des services communautaires et sur le rétablissement et qui reconnait le rôle essentiel des consommateurs et des fournisseurs de première ligne en mettant en place des changements au sein du système. Un des aspects les plus prometteurs de cette stratégie est la promotion d’une bonne santé mentale pour tous les Canadiens, non seulement lorsque surgissent les problèmes et les maladies. L'AIIC prend vraiment conscience que des ressources pour soutenir l'application des connaissances et changer les possibilités de gestion seront nécessaires pour favoriser la mise en œuvre des recommandations de la CSMC.

Les principes des soins de santé primaire (SSP), tels que décrits dans la Déclaration d'Alma Ata de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de 1978 sont fondamentaux pour optimiser la santé de toutes les populations et améliorer le rendement des systèmes de santé : (1) accessibilité; (2) participation active du public; (3) promotion de la santé, et prévention et traitement des maladies chroniques; (4)utilisation de l'innovation et de la technologie appropriée (y compris les connaissances, les compétences et l'information); (5) coopération et collaboration intersectorielle. Pour célébrer les 35 ans depuis la signature de cette déclaration, et pour faire le portrait des relations parmi les valeurs les principes et les concepts des SSP, l'AIIC a élaboré le modèle conceptuel suivant.

Les SSP signifient beaucoup plus que la prestation de services de soins de santé. Cela comprend la création de conditions qui favorisent la santé et le bien-être. Pour de plus amples renseignements, consultez notre modèle conceptuel: Page sur les soins primaires: et l’énoncé sur les SSP.  

En utilisant sa voix, son pouvoir et ses actions, l'AIIC continue de préconiser pour un système qui appuie la santé mentale et le bien-être de toutes les personnes vivant au Canada et de celles qui sont sur la voie du rétablissement et elle collabore avec ses partenaires à l'échelle nationale et des compétences, à l'appui de cet ordre du jour. L'AIIC s'engage à travailler avec d'autres professionnels et organismes en soins de santé pour assurer que les politiques et les pratiques publiques de la santé répondent le mieux aux besoins de santé mentale des Canadiens.


L’AIIC est la voix professionnelle nationale des infirmières et des infirmiers autorisés du Canada. En tant que fédération de 11 associations et ordres provinciaux et territoriaux représentant 150 000 autorisés, l’AIIC fait progresser la pratique et la profession infirmière afin d’améliorer les résultats pour la santé et de renforcer le système de santé publique et sans but lucratif du Canada.

Friday, May 31, 2013

Blogue des membres : Réadaptation Psychosociale (RPS) Canada



Psychosocial Rehabilitation (PSR) Réadaptation Psychosociale (RPS) Canada favorise les principes de réadaptation psychosociale et l’élaboration des pratiques et des programmes de réadaptation psychosociale au Canada. À ce titre, PSR/RPS Canada est un chef de fil dans la transformation des services de santé mentale dans ce pays.

PSR/RPS Canada est un organisme relativement nouveau qui a été formé en 2001 dans le cadre d’une séparation à l’amiable avec l’organisme d’attache, la International Association of Psychosocial Rehabilitation Services (IAPSRS).
PSR/RPS Canada a également des sections provinciales en C.-B., au Manitoba, en Ontario et en Nouvelle-Écosse. Il a également établi un bon rapport avec l’Association québécoise de réadaptation psychosociale (AQRP) au Québec.
Parmi les membres de PSR/RPS on retrouve des praticiens, des personnes ayant une expérience vécue, leurs familles et leurs administrateurs, des responsables de politiques, des chercheurs et des éducateurs.

Quels sont les principes de RPS?

La réadaptation psychosociale (également nommée réadaptation psychiatrique ou RPS) favorise le rétablissement personnel, la réussite de l’intégration communautaire et une qualité de vie satisfaisante pour les personnes atteintes de maladie mentale ou qui ont des inquiétudes au sujet de leur santé mentale. Les services et les soutiens en matière de réadaptation psychosociale sont collaboratifs, axés sur les personnes et personnalisés; ils sont un élément essentiel de la gamme complète des services sociaux, visant à aider les personnes à acquérir des compétences et à avoir accès aux ressources dont elles ont besoin pour augmenter leurs chances de réussite et de satisfaction dans le milieu familial, professionnel et social de leur choix, et comprennent un éventail complet de services et de soutien.

Quelles sont les pratiques de RPS?

Les approches en matière de réadaptation psychosociale (RPS) comprennent des programmes, des services et des pratiques avec une efficacité bien documentée de l’aide au rétablissement des personnes atteintes de graves maladies mentales. Les approches en matière de RPS sont axées sur les programmes et les pratiques qui comprennent les grands domaines de la vie tels que l’emploi, l’éducation, les loisirs, le bien-être, le logement, le soutien de la famille et des pairs.
Des exemples concrets d’approches comprennent le soutien à l’emploi, le soutien à l’éducation, le soutien au logement, la gestion de la maladie vers le rétablissement, les approches intégrées pour troubles concomitants et les équipes de traitement communautaire dynamique. Les approches en matière de RPS sont rehaussées dans leur efficacité ou par d’autres approches et pratiques de traitement, y compris la rééducation cognitive, la thérapie cognitive du comportement et la technique d’entrevue motivationnelle.
En raison de leur efficacité et de leur orientation vers le rétablissement, les approches en matière de RPS sont importantes, non seulement pour les personnes atteintes et leur famille, mais aussi pour les stratégies et les initiatives afin de transformer la santé mentale, et les programmes et services connexes aux États-Unis et au Canada. Par exemple, lorsque les équipes de traitement communautaire dynamique fonctionnent avec fidélité, contribuent de manière fiable à réduire le taux d’hospitalisation d’urgence d’ordre psychiatrique dans leurs régions de service.
Le soutien au logement et le soutien à l’emploi réduisent également de manière considérable l’hospitalisation d’urgence d’ordre psychiatrique. Par conséquent, ces approches en matière de RPS et d’autres encore sont des outils importants pour favoriser le rétablissement et ils sont tout aussi importants pour la transformation des systèmes et services de santé mentale axés sur le rétablissement au Canada, ce qui est l’un des principaux objectifs de la stratégie de santé mentale.

Compétences et formation en RPS

Pour faciliter l’adoption des approches en matière de RPS, il est important de déterminer les compétences en RPS et les approches axées sur le rétablissement afin qu’elles deviennent la base des programmes de formation et de perfectionnement professionnel du praticien. PSR/RPS Canada entreprend présentement ce travail pour définir les compétences en RPS ainsi que promouvoir les programmes de formation et de perfectionnement professionnel.
Il existe actuellement trois programmes universitaires en RPS au Canada qui sont offerts par le Humber College de Toronto, le Mohawk College de Hamilton et le Douglas College du New Westminster.

Revues scientifiques

Les membres ont accès à deux excellentes revues scientifiques : Le Psychiatric Rehabilitation Journal et la Revue canadienne de santé mentale communautaire.

Wednesday, May 15, 2013

Surmonter la dépression


 Surmonter la dépression

Campagne nationale de sensibilisation et de financement visant à éliminer la stigmatisation liée aux maladies mentales 

Carte affichant les emplacements de l'événement de 2013

La campagne pancanadienne de la maladie mentale « Surmonter la dépression » est la seule campagne nationale multiorganisationnelle axée sur les familles qui organise des marches, des courses à pied, des excursions à vélo et d'autres activités physiques et sociales. Ces événements sont tenus dans les villes et les villages à travers le Canada et visent à accroître la sensibilisation au sujet de la dépression et des autres troubles de l'humeur, ainsi qu'à réduire la stigmatisation.

La campagne de la maladie mentale « Surmonter la dépression » implique des douzaines d'organismes de santé mentale dans l'ensemble du pays. La campagne a lancé ses premières activités en mai 2012 lorsque 23 villes et villages et des milliers de Canadiens d'un océan à l'autre ont pris part aux événements d’inauguration.

Des familles, des organismes de santé mentale, des groupes communautaires, des entreprises et des employés concernés, de même que des bénévoles, organisent des activités locales comprenant des marches, des courses à pied, des excursions à vélo et d'autres événements pour favoriser la sensibilisation au sujet de la dépression et d'autres troubles de l'humeur et pour aider à réduire la stigmatisation qui, pendant trop longtemps, a évoqué des perceptions erronées de la maladie mentale. 



Beaucoup de ces organismes communautaires ont du mal à satisfaire à la demande accrue de services. Cette campagne permet de recueillir des fonds pour venir en aide à ces organismes à but non lucratif qui fournissent des services et des soutiens. Les fonds recueillis à ces événements sont distribués parmi les organismes communautaires de santé mentale qui fournissent les services et les soutiens essentiels aidant considérablement à améliorer la vie des Canadiens qui souffrent de dépression et d'autres troubles de l'humeur.


 Pourquoi agir!

La dépression touche pratiquement chaque famille canadienne. 20 % des Canadiens (1 sur 5) souffriront d'une maladie ou d'un trouble de santé mentale. Quatre à cinq pour cent (4-5 %) des Canadiens souffrent de dépression à une période quelconque (environ 1,5 million). Il n'y a pas de cause spécifique liée à la dépression. La dépression peut être causée par un événement traumatique, un déséquilibre biochimique ou par des expériences ou une perception particulièrement négative de la vie. Les personnes provenant de familles ayant des antécédents de cette maladie peuvent également être plus enclines à la dépression que d'autres. Parmi celles qui développent des symptômes de dépression ou d'anxiété, seulement 20 % recevront un traitement adéquat. Étonnamment, 97 % des personnes qui avouent souffrir de dépression ou d'anxiété avouent également que leur travail, leur vie familiale et leurs relations ont souffert, suite à leur propre maladie ou à la maladie de l'un de leurs proches. La dépression est un trouble mental courant, caractérisé par la tristesse, la perte d'intérêt ou de plaisir, les sentiments de culpabilité ou de faible estime de soi, les troubles du sommeil ou d'appétit, le manque d'énergie et une mauvaise concentration. Les activités physiques telles que la marche, la course à pied et les interactions sociales ont un effet positif sur la santé mentale et contribuent à lutter contre la dépression. Ces événements qui ont lieu à travers le Canada sont une excellente façon pour les familles, les amis, les collègues et les personnes souffrant de dépression de se réunir et de soutenir de façon positive la santé mentale! Partout, les gens bougent pour la santé mentale!


Les collectivités veulent participer

Pendant trop longtemps, les problèmes de santé mentale sont demeurés dans l'ombre au lieu d'être discutés ouvertement. Par l'entremise de la campagne Surmonter la dépression, les Canadiens ont maintenant une campagne qui offre un outil efficace pour bâtir quelque chose ensemble et qui a un effet immédiat et positif sur leur famille, leurs amis et leurs voisins.

Aujourd'hui, on retrouve parmi nos jeunes en particulier, des personnes qui désirent sincèrement prendre part à nos activités en vue de s'attaquer à la maladie mentale et de lutter contre la stigmatisation. La campagne Surmonter la dépression offre à chacun une façon merveilleuse de prendre position contre la stigmatisation tout en appuyant les services et les soutiens locaux en matière de santé mentale. La campagne a plus que doublé dans une courte année et continuera de progresser considérablement, car elle offre ce que les familles et les communautés désirent.

La campagne Surmonter la dépression vise à changer les attitudes et les perceptions, à accroître la sensibilisation et à poser des gestes. Nous vous invitons à vous joindre à la campagne et à prendre position pour lutter contre la dépression. Contact :www.defeatdepression.ca


Monday, April 8, 2013

Blogue des membres: l'Association canadienne de counseling et de psychothérapie


Les bonnes personnes, au bon moment et au bon endroit
L'Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM) envisage « un pays où tous les Canadiens jouissent d'une bonne santé mentale. Les Canadiens ayant une expérience vécue de maladie mentale, leurs familles et leurs fournisseurs de soins doivent avoir accès aux soins, au soutien et au respect auxquels ils ont droit et qui sont équivalents aux autres états de santé. « Avoir les bonnes personnes au bon moment et au bon endroit avec les bonnes compétences pour répondre aux Canadiens lorsqu'ils ont besoin d'aide est essentiel. Cette vision prend une résonnance toute particulière avec nous à l'Association canadienne de counseling et de psychothérapie (ACCP).  Tout comme l'ACMMSM, nous vivons, travaillons, planifions et rêvons du principe de « promotion de la santé et du traitement des maladies mentales (comme étant) opportun, continu, interdisciplinaire, culturellement approprié et intégré tout au long du cycle de vie et de la continuité des soins (c.-à-d. santé physique et mentale; appuis sociaux et soins tertiaire liés aux soins à domicile et en milieu communautaire) » (http://camimh.ca/about-camimh/).

Qui sommes-nous?

l'Association canadienne de counseling et de psychothérapie (ACCP) est le domicile national, bilingue pour environ 5 000 professionnels en santé mentale dans toutes les provinces et territoires.  Nous avons 48 ans d'histoire de plaidoyer en faveur du rôle de la psychothérapie et de la consultation pour équilibrer la santé mentale, le mieux-être et le bonheur des Canadiens. L'ACCP soutient la diversité culturelle et l'importance des professionnels étrangers qualifiés en soins de santé mentale. Nous encourageons et soutenons activement la prestation de services, indépendamment et en collaboration avec d'autres professionnels en santé mentale en adoptant une approche d'équipe en fonction des besoins des clients.
 Nos membres sont des experts et des spécialistes dans de nombreux secteurs de la santé mentale liés aux diagnostics médicaux et DSM, de même qu'aux transitions ardues et traumatismes (p.ex. THADA, ESPT, TOC, traumatisme crânien, chagrin, inquiétude, troubles de l'alimentation, stress, dépression, idées suicidaires, colère, infertilité, toxicomanie, conciliation travail-vie, relations) et ils adoptent une variété de titres dans leur travail quotidien, y compris conseiller, infirmière, psychologue, travailleur social, professeur, conseiller-thérapeute, psychothérapeute, conseiller clinique, conseiller scolaire, conseiller d'orientation professionnelle et de nombreux autres.
Les conseillers et les psychothérapeutes au sein de notre association travaillent dans divers contextes, y compris les centres de réadaptation, l'industrie et les services correctionnels, fournissant une diversité de services aux clients tout au long de leur vie, y compris les enfants, les adolescents, les adultes, les couples, les familles et les groupes dans divers contextes.  Une grande majorité de nos membres travaillent dans les écoles, les collèges et les universités. D'autres travaillent pour des organismes à but non lucratif et dans des cabinets privés. Bon nombre de membres travaillent dans le secteur de l'emploi et dans des programmes d'aide à l'emploi. D'autres encore travaillent à l'élaboration de programmes, à la gestion du counseling et au gouvernement. 

Qu'est-ce que le counseling et quel rôle a-t-il à jouer dans la continuité des soins?
La continuité des soins nécessite une attention professionnelle à l'égard du , du moment opportun, de la coopération interdisciplinaire, de l'intégration et de la continuité des soins en fonction des éléments qui comprennent le paysage social, culturel et émotionnel et des besoins de la personne ou du groupe qui demande de l'aide. La distinction historique entre le counseling et la  psychothérapie (1960-1990) a diminué au XXIe siècle à mesure que les interventions thérapeutiques, les normes de la pratique et les conditions requises en matière de formation ont évolué; la plupart des professionnels de la santé envisagent maintenant leur travail en tant que continuum et bon nombre de nos membres à l'ACCP emploient souvent les termes counseling et psychothérapie de façon interchangeable. Nos psychothérapeutes et conseillers agréés entretiennent une vision commune, une portée et des normes de pratique en fonction des bases théoriques harmonisées, des domaines de compétences établis, de l’éthique et de la pratique professionnelle.
La définition officielle nationale de counseling parle « d'un processus relationnel se basant sur un usage éthique de compétences professionnelles spécifiques afin de faciliter le changement humain.  Le counseling aborde le bien-être, les relations interpersonnelles, la croissance personnelle, le développement de carrière, la santé mentale, ainsi que la maladie et la détresse psychologiques. Le processus de counseling se caractérise par l’application de principes cognitifs, affectifs, expressifs, somatiques, spirituels, développementaux, comportementaux, d’apprentissage et systématiques reconnus. » (http://www.ccpa-accp.ca/_documents/Symposium/).

Apprenez-en davantage en ligne et joignez-vous à nous en Nouvelle-Écosse

Notre site Web pour les praticiens et les personnes intéressés à la profession de counseling et de psychothérapie se trouve à l'adresse suivante : www.ccpa-accp.ca. Nous hébergeons également un site Web pour les membres du public qui sont curieux d'en connaître davantage sur la profession de counseling et de psychothérapie et sur la façon dont cela pourrait les aider. Le site Web destiné au public se trouve à l'adresse suivante :www.talkingcanhelp.ca/fr.

CCPA organise également les deux conférences, soit sur la recherche et sur la pratique. Notre prochaine conférence nationale aura lieu du 14 au 17 mai 2013 à l'hôtel Westin Nova Scotian, à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Avec plus de 70 présentateurs de même que les orateurs principaux Michael Ungar, Slyvie Giasson et Martin Antony, la conférence promet de divulguer des renseignements sur l'ampleur et la diversité de la profession. Pour en apprendre davantage ou pour vous inscrire à la conférence, rendez-vous au site Web suivant :


Monday, February 4, 2013

Blogue des membres : l’Association canadienne des ergothérapeutes


Quel lien existe-t-il entre l’ergothérapie et la santé mentale ?


Lorsqu’on s’interroge sur le traitement des maladies mentales, on ne pense pas à l’ergothérapie comme option. L’Association canadienne des ergothérapeutes espère changer cette mentalité, car les ergothérapeutes ont un rôle essentiel à jouer pour aider les personnes à mener une vie épanouie, active et remplie d’espoir, leur permettant ainsi de déterminer leurs buts, de prendre en charge leur traitement et de cheminer vers leur rétablissement.

Tracer un nouveau parcours

Pour les personnes atteintes de maladies mentales, qu’elles souffrent d’angoisse, de psychose, de dépendance ou de trouble de l’humeur, trouver des solutions pour faire face aux défis de tous les jours peut être accablant. Ces défis sont accentués par le manque de compréhension de la maladie mentale en général et le stigmate ou la crainte liée à l’inconnu.
Ce qui est sans doute également frustrant en ce qui a trait à la santé mentale, c’est que le cheminement vers le rétablissement ne suit jamais une ligne droite. Les options de traitement sont complexes et nécessitent souvent des années avant de pouvoir trouver le juste équilibre sur le plan de médication, de consultation, d’appui social, combinés à la recherche et l’apprentissage personnels. Voilà ou les ergothérapeutes peuvent être d’une aide précieuse pour les équipes de la santé mentale et peuvent fournir une solution importante à la complexité de la maladie mentale.
Les ergothérapeutes sont des professionnels de la santé hautement qualifiés qui contribuent à optimiser le potentiel des personnes en les impliquant aux activités de tous les jours (ou tâches quotidiennes). En d’autres termes, les ergothérapeutes travaillent avec leurs clients en vue de les aider à fixer des objectifs et à trouver des moyens d’effectuer toutes les tâches quotidiennes, que ce soit de se rendre au travail ou à l’école, de participer aux activités sociales ou de prendre soin d’elles ou des autres.

Ergothérapie : Solutions pour la vie quotidienne

Certains diront que le rétablissement à la suite d’une maladie mentale n’est pas seulement le fait de diagnostiquer un déséquilibre chimique ou une déficience du fonctionnement du cerveau, mais c’est aussi de déterminer des stratégies d’adaptation et de travailler avec les clients pour trouver une voie qui permet d’intégrer les activités importantes, de favoriser les interactions sociales et d’offrir des environnements positifs qui réduisent les facteurs déclencheurs.
Pour quelqu’un qui souffre de schizophrénie, par exemple, un ergothérapeute peut travailler avec cette personne et lui apprendre à mieux comprendre les déclencheurs environnementaux et les stratégies d’adaptation et l’encourager à faire face aux défis rencontrés au travail ou à l’école, à participer aux activités sociales et à apprendre à reconnaître ses limites dans des situations stressantes.
Les ergothérapeutes travaillent également avec les familles, les fournisseurs de soins de santé et les groupes d’intervenants en vue d’éduquer et d’accroître la sensibilisation au sujet de la maladie mentale et des obstacles à la santé mentale à la maison, au travail et dans la communauté pour favoriser les environnements de soutien pour leurs clients.

Friday, January 25, 2013

Ouverture des nominations pour les prix des champions de la santé mentale en 2013


Nous avons officiellement fait l’ouverture des nominations pour les prix des champions de la santé mentale de 2013. Le onzième gala annuel des prix des champions rassemble les décideurs politiques, les chefs d’entreprise, les membres des médias nationaux, les commanditaires et d’autres intervenants pour rendre hommage aux personnes et aux organismes qui, par leurs contributions exceptionnelles, ont fait avancé la cause de la santé mentale au Canada au cours de la dernière année.

Chaque année, nous rendons hommage à un groupe de Canadiens inspirants qui travaillent diligemment pour accroître la sensibilisation au sujet de la santé mentale et qui œuvrent pour enrayer la stigmatisation liée à la maladie mentale. Nous sommes vraiment reconnaissants de leurs efforts et ces prix sont une façon de célébrer et de reconnaître leurs contributions remarquables.

Le nombre sans cesse grandissant de membres champions représentent certains des meilleurs défenseurs des droits pour la santé mentale au Canada et chaque année, ce réseau multidisciplinaire composé de professionnels en santé mentale se développe. Cette portée impressionnante de professionnels permet à l’ACMMSM d’occuper une position unique pour stimuler les conversations au sujet de la maladie mentale dans toutes les régions du Canada. Ce réseau grandissant permet non seulement aux professionnels de la santé mentale de s’engager, mais démontre également aux Canadiens la valeur de la discussion ouverte comme moyen d’enrayer la stigmatisation.

Le gala en l’honneur des récipiendaires des prix des champions de la santé mentale pour 2013 aura lieu le 6 mai 2013 au Château Laurier. Les prix des champions de la santé mentale sont une composante clé des campagnes annuelles de sensibilisation de l’ACMMSM et sont rendus possibles grâce à l’appui généreux de leur commanditaire de présentation Bell, en tant qu’élément de l’initiative sur la santé mentale. En 2012, l’ACMMSM a reçu un nombre record de 40 nominations et a eu la tâche difficile de choisir seulement cinq récipiendaires. Les champions de 2012 étaient les suivants : Le sénateur retraité W. David Angus, Scott Chisholm, fondateur du ‘Collateral Damage Project,’ Dre Trang Dao, chercheuse psychiatrique, Michael Landsberg, animateur de TSN et le Cardinal Newman Peer Mentors.

 La maladie mentale est un problème qui nous atteint tous. Un Canadien sur cinq éprouvera un problème ou un trouble de santé mentale dans une année donnée. Encore plus nombreux seront ceux qui connaissent une personne qui en est atteinte. Nous espérons qu’en reconnaissant une partie du travail qui est réalisé pour accroître la sensibilisation, enrayer la stigmatisation et favoriser l’accès aux services et au soutien fera une différence pour la santé mentale au Canada.

 Pour nommer un champion et pour plus de détail, visitez le site Web fr-cacamimh.ca. Les soumissions seront acceptées jusqu’au 1er mars 2013 dans plusieurs catégories, dont les suivantes : secteur privé, secteur public, recherche, communauté (individuelle) et communauté (organisme).

Monday, January 7, 2013

Blogue des membres : La Société canadienne de schizophrénie


La Société canadienne de schizophrénie (SCS) est un organisme de bienfaisance enregistré à l’échelle nationale et qui est en fonction depuis 1979. Notre mission est d’améliorer la qualité de vie pour ceux affectés par la schizophrénie et la psychose par l’éducation, les programmes de soutien, l’ordre public et la recherche. Nous travaillons avec 10 sociétés provinciales pour aider les personnes atteintes de schizophrénie et leurs familles à améliorer leur qualité de vie en attendant que nous trouvions un remède. À la SCS, nous nous engageons à ce qui suit.
·         Accroître la sensibilisation et éduquer le public afin de diminuer la stigmatisation et la discrimination
·         Appuyer les familles et les schizophrènes
·         Préconiser pour des changements législatifs et de meilleurs traitements et services
·         Appuyer la recherche par le biais de la Fondation SCS et des efforts des intervenants indépendants

La schizophrénie et la psychose sont des maladies mentales graves. Trois pour cent des Canadiens, hommes et femmes, souffriront de psychose. Une personne sur cent souffrira d’une certaine forme de schizophrénie. Bien que ces conditions soient rares dans l’enfance, elles ont tendance à apparaître au milieu ou vers la fin de l’adolescence.

Les maladies mentales sont réelles et le chagrin dont souffrent les familles est réel. Mais le rétablissement… vivre au-delà des limitations de la maladie mentale est possible. Les personnes atteintes de maladies mentales comme la schizophrénie et la psychose ont des talents, des buts et des sentiments comme n’importe qui d’autre. Pourtant la maladie mentale peut avoir un effet profondément négatif, non seulement dans la vie de ceux qui en sont atteints, mais aussi pour leurs familles et leurs communautés. Les personnes vivant avec la maladie mentale et leurs familles sont souvent rejetées, devenant les cibles du préjudice social. Celles atteintes de schizophrénie peuvent également faire face à la pauvreté, être des sans-abri et ont un taux élevé de suicide.

Au Canada, les services de santé mentale sont difficiles à obtenir, particulièrement les services de santé mentale orientés vers le rétablissement. Les solutions sont complexes et difficiles à trouver, car les maladies mentales sont aussi complexes, comme le sont tous les humains. En tant qu’êtres humains, nous ne sommes pas simplement des êtres « biochimiques ». Nous avons un corps (biologique), un esprit (psychologique), un côté social (sociologique), une âme (spirituelle) et des relations (communales). Tenter de réduire le comportement humain où le traitement à une seule dimension est « réductionniste, » une philosophie mortelle. « Ne demandez point quelle maladie a une personne, mais plutôt de quelle personne la maladie s’est emparée. » Les services de santé mentale doivent être holistiques, axés sur la totalité de ce que cela signifie d’être humain.
Le rétablissement est plus probable lorsque toutes les questions de la vie sont abordées d’un point de vue humanitaire et curatif. Beaucoup de personnes atteintes de maladies mentales persistantes ont besoin de médicaments, mais tout autant sinon plus, elles ont besoin d’espoir, d’acceptation, d’inclusion sociale, d’hébergement sécuritaire, de revenu adéquat, d’aide pour leur traumatismes non résolus et leurs dépendances, de guérison spirituelle et d’un « rapport » avec leurs fournisseurs de services de santé mentale ou avec ceux qui essayent de les aider. Somme toute, ce qu’elles ont besoin ne se trouve pas dans un médicament. L’amour, la guérison et l’acceptation sont plus qu’un médicament. Beaucoup de personnes qui prennent des médicaments ne sont pas heureuses ou ne mènent pas une vie de qualité, mais dépendent plutôt de certains éléments mentionnés ci-dessus. Et pourtant, beaucoup de personnes ont la chance d’avoir un médicament qui les aide dans leur rétablissement !

Pour plus d'informations visitez:
www.schizophrenia.ca ou camimh.ca