Le blogue de la Semaine de sensibilisation aux maladies mentales : des histoires du rétablissement, des expériences personnelles et des nouvelles concernant la santé mentale/ maladie mentale.

Wednesday, October 3, 2012

Face-à-Face avec Alicia Raimundo


Mon nom est Alicia Raimundo et j’ai mené une vie plutôt intéressante, bien que n’ai que 23 ans. J’ai grandi dans une merveilleuse famille qui a comblé tous mes besoins et tous mes désirs. J’ai reçu une excellente éducation, autant dans le système des écoles publiques que privées. Pourtant, j’étais différente des autres enfants. Tant et aussi longtemps que je me souvienne, je n’éprouvais aucune joie ni de moments de bonheur comme les autres enfants. Je passais la plupart de mon temps à m’inquiéter du fait que je n’arrivais pas à être joyeuse et je me détestais de ne pas être parfaite. J’étais l’enfant que personne ne remarquait et je voulais désespérément attirer l’attention de mes camarades ou de mes professeurs. Dans mes moments les plus sombres, je me souviens avoir souhaité que quelqu’un me harcèle, dans le seul but que quelqu’un me remarque. Lorsque j’essayais de me faire des amis, j’étais tellement anxieuse de ne pas être à la hauteur que j’adoptais une attitude de vantardise ou bien je ridiculisais un autre enfant pour prouver que je valais autant que les autres. Bien sûr, ça ne fonctionnait jamais. Je me suis donc renfermée et j’en ai conclu que je ne pouvais pas me faire d’amis. À cette étape de ma vie, la solitude, l’anxiété et la dépression ont pris le dessus et j’ai décidé qu’il ne valait plus la peine de vivre. J’ai passé du temps à parler avec des experts, mais je voulais avoir le courage de m’enlever la vie jusqu’à ce que je rencontre une dame dans un cabinet de thérapeute. Elle m’a regardé et m’a dit « de la part d’une malade mentale à une autre, vous aurez besoin de ceci »; elle m’a remis un collier avec l’inscription ESPOIR. L’espoir était quelque chose que je n’avais jamais eu, enfin, à part espérer avoir plus de biscuits quand j’étais enfant. À cet instant, j’ai su que je ne devais pas m’avouer vaincue et que je devais tenter de me fixer de plus petits objectifs, plus facile à atteindre. Comme je mijotais cette idée dans ma tête, la fille de la dame est venue près de moi et a m’a dit « Désolée, ma mère souffre de trouble bipolaire et elle passe son temps à donner ses choses… puis-je ravoir le collier? ». Cette dame et sa fille m’ont sauvé la vie et elles ne le sauront jamais. J’ai commencé par espérer être là lorsque ma sœur a reçu son diplôme de l’école secondaire (qui a eu lieu il y a deux ans) et maintenant, j’espère rester en vie pour prouver à d’autres que la vie n’a pas besoin d’être si difficile. Je suis motivée par les nombreux organismes axés sur les jeunes comme MindYourMind et j’ai de nombreuses tactiques en place pour faire face aux mauvais jours.
Le rétablissement est possible, car nous sommes tous des super héros de la santé mentale. Nous luttons contre notre maladie comme les méchants dans les bandes dessinées et nous sommes assez forts pour nous être rendus jusqu’à aujourd’hui, et lire ce blogue. Le rétablissement est plus facile lorsqu’on peut lutter contre les méchants sans masque. Lorsque nous nous sentons plus en confiance dans nos collectivités et que nous savons que de lutter contre la maladie mentale est bien et non quelque chose de honteux. Notre société n’a pas encore cette prise de conscience, mais avec de grands événements comme la SSMM, des organismes de bienfaisance extraordinaires et des grandes entreprises comme Bell, nous y arriverons dans un avenir prochain. Nous devons y arriver afin que les personnes n’aient pas à choisir entre aller mieux ou avoir le respect de la société. Nous devons leur donner la chance d’être Iron Men ou Iron Women, de lutter contre leur maladie, de combattre leurs méchants et de gagner le respect pour savoir rester forts et atteindre leurs objectifs malgré tout. 

Tuesday, October 2, 2012

Face-à-Face avec Laurie Pinard


Bonjour, mon nom est Laurie et je vis avec une maladie mentale. Mon histoire est à propos de l’espoir. Mon histoire est à propos du combat. Je suis une femme de 44 ans, qui a combattu le désespoir et l’obscurité afin de retrouver la santé. J’ai perdu tout ce que j’avais et j’ai presque perdu la vie. Je suis ici pour donner de l’espoir à quiconque souffrant de maladie mentale, car il est possible de se sentir mieux et de mener une vie productive et pleinement satisfaisante.

J’avais une bonne qualité de vie, mais j’ai tout perdu – ma carrière en politique, mon argent, mes biens et la plupart de mes relations à cause de la maladie mentale. Pendant des années, j’ai souffert de trouble bipolaire, jusqu’à ce que je touche le fond en 2009. À plus d'une reprise, j’ai tenté de me suicider et j’ai été hospitalisée à répétition. Ce n’est pas avant la quarantaine que j’ai admis avoir besoin d’aide et que j’en ai demandé.

Jamais je n’ai pensé que je pourrais aller mieux. Je n’ai jamais cru en l’espoir ou en la possibilité d’une existence saine. Tout ce que je voyais, c’était l’obscurité. Mon esprit ne fonctionnait pas. Mon corps éprouvait de la douleur constamment. J’étais une personne brisée. Comment cela pourrait-il être possible que je puisse un jour me sentir mieux? Enfin, j’avais tort et lentement mais sûrement, j’ai retrouvé ma santé et je suis revenue à mes sens.

La voie du mieux-être a débuté tranquillement. Au fil des jours, j’ai mis un pied devant l’autre et j’ai progressé vers la stabilité. Un bon psychiatre, un incroyable thérapeute, l’appui affectueux de mes parents, un régime stable composé de suppléments nutritionnels, beaucoup de sommeil réparateur ainsi que beaucoup d’exercice physique figurent parmi l’aide que j’ai reçue. Toutefois, l’unique et le plus important élément de mon rétablissement était moi. J’ai finalement décidé d’être responsable de chaque aspect de ma vie, de ma maladie, de mon rétablissement, de mon traitement – absolument tout. C’est cette décision d’affronter mes peurs et de choisir de vivre au lieu de rester dans l’obscurité qui a fait la différence dans mon rétablissement. J’ai décidé de changer mon attitude. Je suis passée de victime de la maladie mentale à championne d’un mode de vie sain et ce, en dépit d’une invalidité mentale.

Être responsable signifiait travailler fort, plus que je n’avais travaillé auparavant. Cela signifiait me lever lorsque je ne le voulais pas, faire face à mes peurs lorsque j’étais terrifiée et repousser mes limites malgré les difficultés. La clé pour retrouver ma santé et pour me rétablir fut d’accepter ma responsabilité et de combattre pour la vie que je rêvais. Je voulais être en santé, forte, indépendante et je voulais m’épanouir. La seule façon qui me permettrait d’atteindre ces buts était de combattre  – combattre, combattre, combattre !

Aujourd’hui, je suis fière de dire que je suis professeure de course à pied et je motive les autres. Je suis aussi retournée à l’université dans le domaine du travail social. Je veux devenir travailleuse sociale afin d’aider les autres qui, comme moi, livrent bataille avec les problèmes de la maladie mentale. Je souffre toujours de trouble bipolaire, mais aujourd’hui, j’ai appris à vivre avec ce trouble et j’ai appris à me créer une vie où je peux m’épanouir. Chaque journée demeure ardue, mais depuis que j’ai pris la décision d’affronter mes peurs et d’accepter des défis difficiles, j’ai développé la force de travailler avec mon invalidité et de faire face à la vie. Quiconque, absolument quiconque, peut revenir des tréfonds du désespoir afin de vivre et de s’épanouir. Je l’ai fait.

Wednesday, September 26, 2012

Face-à-Face avec Sandra Yuen MacKay


             Mon nom est Sandra Yuen MacKay et je souffre de trouble schizoaffectif, une combinaison de schizophrénie et de trouble de l’humeur. L’apparition de ma maladie au début de l’adolescence a été graduelle – tellement graduelle que je croyais que les voix et les idées dans ma tête étaient réelles. Même après avoir été diagnostiquée, ces fausses croyances étaient enracinées en moi. J’ai quand même continué à prendre ma médication et j’ai lutté autant que j’ai pu afin de vivre une vie aussi normale que possible. Chaque fois que j’étais en période de crise ou que je me retrouvais à l’hôpital, ma famille souffrait avec moi. C'est à l'âge de 32 ans, lors de ma dernière rechute importante que j’ai réalisé que je devais changer ma négativité et mon attitude autocritique si je voulais m’améliorer. J’ai commencé à nager et je me suis entraîné au gymnase, j’ai pratiqué le dialogue interne positif, j’ai appris des choses sur le rétablissement et j’ai ravivé mon intérêt pour la peinture. J’ai commencé à écrire et à être publiée. Je me suis fait des amis. Le rétablissement signifiait pour moi avoir un objectif et être heureuse dans la vie; cela signifiait, trouver ma place et être incluse socialement. Je me suis redéfinie en tant qu’artiste, écrivaine et conférencière. En devenant proactive dans mon propre rétablissement et en aidant les autres en racontant mon histoire, j’ai évolué en une Sandra plus confiante, plus résistante et plus mature.

            Aujourd’hui, lorsque j’ai une pensée perturbatrice, je me questionne. Est-ce bien réel ou s’agit-il de paranoïa? Est-ce similaire à d’autres illusions éprouvées dans le passé? Suis-je anxieuse à propos de quelque chose qui peut me porter à avoir un symptôme?

            Chaque personne a une histoire différente. Certaines personnes vivent avec la maladie mentale et ne peuvent pas travailler, ne peuvent pas s’acheter de nourriture ni subvenir à leurs autres besoins, même en recevant des prestations d’invalidité. Je crois toutefois qu’avec de nouveaux médicaments, une amélioration des soins et du soutien ainsi qu’une augmentation du financement gouvernemental, le rétablissement est possible. Si les besoins essentiels de ces personnes sont comblés, elles ont une meilleure chance de s’en sortir. En Colombie-Britannique, le Vancouver Coastal Health a ouvert plus de 200 nouveaux lits en soins tertiaires pour les personnes atteintes de maladies mentales. Cette initiative offrira des soins holistiques à ces personnes en plus de leur fournir les outils nécessaires pour qu’elles puissent se réintégrer dans la communauté lorsqu’elles seront prêtes. Il reste cependant encore du travail à faire.

            Plus tôt une personne recevra de l’aide, meilleur sera le pronostic. Dans mon cas, l’appui de ma famille et de mes amis a été crucial. Tout d’abord, j’ai dû croire en moi, me renseigner sur la maladie mentale et me créer une trousse à outils de bien-être, incluant un programme de maintien quotidien afin de me sentir bien, maîtriser le stress, disposer de stratégies d’adaptation et avoir accès à une médication appropriée. Je prends conscience de mes petits accomplissements et je remplace l’autostigmatisation avec une meilleure image de moi-même. Je m’ouvre aussi à de nouveaux défis.

            Cette année, j’ai également reçu le prix Courage to Come Back, dans la catégorie de la santé mentale pour les personnes qui ont affronté de graves difficultés, qui se sont relevées et qui ont contribué quelque chose à la communauté.

            Afin d’en apprendre davantage sur mon mémoire My Schizophrenic Life : The Road to Recovery from Mental Illness et sur mon art, visitez mon blogue à : http://symackay.blogspot.com

Monday, September 24, 2012

Face-à-Face avec Chantal Poitras


Je m’appelle Chantal Poitras, j’ai 31 ans, j’habite à Fredericton au Nouveau-Brunswick et je vie avec un trouble de la personnalité limite (TPL). La maladie mentale est entrée dans ma vie en 2005, alors que j’ai eu l’impression que ma vie s’écroulait. C’est là que j’ai réalisé qu’il y avait quelque chose de ne pas correct avec moi, mais quoi? Au départ, on a cru à une dépression passagère à cause de mon travail et tous les événements de cette année-là.

J’ai repris le dessus, trouver un autre travail, mais il y avait toujours un petit quelque chose qui n’allait pas, mes comportements étaient souvent démesurés, les idées suicidaires toujours présentes. Une amie m’a alors parlé du TPL que j’avais beaucoup de comportements qui s’y rapprochait d’après la description. J’ai commencé à faire des recherches sur internet, lire tout ce que je trouvais sur le TPL. J’ai dû finir par me l’avouer à moi-même, j’avais probablement le TPL.

En 2010, j’ai rencontré une psychologue. Je lui ai parlé que je pensais avoir le TPL. Elle m’a fait passer plusieurs tests et est venue à la conclusion que j’avais le TPL avec dépression, anxiété et agressivité. Par contre, c’est seulement en janvier 2012 que ce diagnostic a été inscrit à mon dossier médical. Maintenant, je peux finalement avoir une thérapie adaptée pour les TPL, une thérapie de groupe appelée STEPPS.

Le rétablissement est possible, mais il faut travailler dur. Il faut aller chercher de l’aide, celle qui fonctionne pour vous. Le premier pas vers le rétablissement pour moi a été d’envoyer un courriel à l’Association canadienne de la santé mentale de ma région. J’étais perdue, je ne savais pas où trouver de l’aide et ils m’ont pris en charge. Ils ont frappé aux portes pour moi quand je n’avais pas la force de le faire. Il est important d’en parler à quelqu’un qui peut vous aider à trouver l’aide nécessaire si vous n’êtes pas capable de le faire vous-même.

La vie avec un problème de santé mentale est difficile à vivre oui, mais elle n’est pas impossible. La vie peut être magnifique pareil, mais il faut accepter qu’elle aura toujours des hauts et des bas, plus que pour une autre personne. On peut tout de même accomplir de grandes choses, avoir un emploi à temps plein, une famille, des amis et le plus important réaliser nos rêves. Par contre, il faut trouver de l’aide, toujours continuer la thérapie même si c’est l’enfer parfois, ça prend du temps mais un moment donné, l’espoir revient.

Friday, August 10, 2012

"The Blue Veil" - par Leigh Turgeon


Le Blue Veil ne doit pas opprimer,
alors je vous prie d’écouter et d’apprendre, car vous pourriez changer une vie.
-The Blue Veil, 2012, Leigh Turgeon

Depuis longtemps, j’ai moi-même lutté contre la dépression. Au début, je n’étais pas consciente de ce qui m’arrivait et je me sentais terriblement seule, même en étant avec une foule de personnes. J’avais envie de pleurer pendant que mes amis riaient. J’ai ensuite tenté d’obtenir de l’aide, mais je me suis fait dire que je devrais prendre des médicaments pour le reste de ma vie, une nouvelle qui, en soi, était encore plus déprimante. Je m’enfonçais de plus en plus dans un gouffre, complètement seule, et je n’arrivais plus à revenir en arrière ou à changer de voie; je sombrais désespérément dans la dépression.

Un soir, l’une des rare occasions que je sortais avec mes amis, j’étais assise là, autour d’une table, et j’ai soudain réalisé qu’aucune de mes amies les plus proches, ni mes confidentes, ni mes anciennes camarades de chambre n’avaient idée du tumulte intérieur qui m’habitait. J’avais réussi à « voiler » cette douleur à leurs yeux, jusqu’à ce je m’isole complètement dans ma tristesse. J’avais un grand besoin de me rapprocher de nouveau de ces femmes. En les observant autour de la table, j’enviais leur bonheur. Donc, à ce moment précis, j’ai laissé échapper : « et puis, je souffre de dépression...ça dure depuis un bon moment...et je vais écrire un livre là‑dessus et le titre sera « The Blue Veil » (Le voile bleu). Tout le monde est resté bouche bée devant ma déclaration, mais quel soulagement! Voilà comment « The Blue Veil » est né.

Je ne souhaite à personne de vivre ce que j’ai ressenti, seule et aussi renfermée et incomprise que je l’ai été. J’ai voulu accroître la sensibilisation à la dépression sur trois niveaux. Les trois niveaux de sensibilisation dont je parle sont la prise de conscience personnelle, la sensibilisation à la dépression auprès de la famille et des amis qui côtoient une personne dépressive et la sensibilisation à la dépression dans la communauté, tels que le milieu de travail, communautaire ou scolaire.

Pour ma part, je ne suis qu’une personne. Bien que mon but soit que « The Blue Veil » ait une portée mondiale, je choisis de soutenir quinze organismes de sensibilisation à la dépression avec les profits du livre, car ce sont tous des organismes qui offrent un soutien aux personnes souffrant de dépression et d’anxiété et aux victimes délaissées par le suicide. La plupart sont des organismes nationaux qui représentent six pays différents, dont les États‑Unis, l’Angleterre, l’Écosse, l’Irlande, le Canada et l’Australie. Tous sont des organismes bien établis et légitimes qui ont apporté de l’aide à des centaines de milliers de personnes et je suis fière de me joindre à eux pour raconter mon histoire et mon expérience. Je n’ai jamais eu l’intention d’écrire ce livre pour faire de l’argent. Je l’ai écrit afin que plus personne ne se sente prisonnier derrière le « voile bleu », étouffé par la dépression comme je l’ai été en cette soirée passée avec mes amies, lorsque j’ai réalisé qu’aucune de mes amies les plus proches n’était au courant du tumulte intérieur qui m’habitait.

Pour ma part, il s’avère que je n’aurai pas à prendre des médicaments toute ma vie. Saviez-vous que la dépression peut être en rémission? Je chemine maintenant dans une voie plus éclairée et je suis consciente que je peux emprunter n’importe quel chemin. Tout ce que je sais, c’est que je continuerai d’aller de l’avant, toujours de l’avant.

Monday, March 19, 2012

L’Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale fait la promotion de sa 10e campagne annuelle sur les Prix des champions de la santé

L'ACMMSM est à la recherche de nominations pour les nouveaux champions de la santé mentale

L'Alliance canadienne pour la maladie mentale et la santé mentale (ACMMSM) est enthousiaste à l'idée d'avoir lancé la dixième remise annuelle des Prix des champions de la santé mentale et demande aux membres du public de soumettre des candidatures.

Le gala annuel de remise des Prix des champions est un événement national qui réunit des décideurs politiques, des chefs d'entreprise, des représentants des médias nationaux, des commanditaires et d'autres partenaires pour rendre hommage aux individus et aux organismes dont l'appui exceptionnel a contribué à l'avancement de la cause de la santé mentale au Canada au cours de l'année précédente.

Voilà une occasion unique pour des Canadiens de toutes les régions et de tous les milieux de nommer un individu ou un organisme qui selon eux, a apporté une contribution remarquable à la santé mentale au Canada. Les Canadiens répondent plus que jamais à l'appel pour faire avancer le programme de la santé mentale dans ce pays et pour réduire le sentiment de honte qui a trop longtemps été associé à la maladie mentale.

La remise des Prix des champions a lieu à Ottawa chaque année et des prix sont remis aux individus et aux organismes qui ont contribué de façon remarquable au programme de la santé mentale au Canada. Parmi les anciens champions, on retrouve le très honorable Stephen honorable, l'honorable Lisa Raitt, Margaret Trudeau, et bien d'autres.

Cette année, le gala national des Prix des champions aura lieu au Château Laurier, le 7 mai 2012. Les nominations sont acceptées dans plusieurs catégories, y compris le secteur privé, le secteur public, le domaine de la recherche, le domaine communautaire (individus et organismes).

Pour nommer un champion et pour obtenir plus de renseignements, visitez le site Web : www.miaw.ca. Les soumissions seront acceptées jusqu'au 31 mars 2012. Les gagnants des Prix des champions seront sélectionnés le 10 avril 2012.

Pour de plus amples renseignements ou pour réserver des billets, veuillez contacter :

Kalene Tilson, Comité d'organisation des Prix des champions
Tél. : 613-233-8906 Courriel : champions@miaw.ca