Voici un article un peu décevant, mais il est un rappel important d'être positif et à continuer de plaider pour la santé mentale sur l'agenda des politiques publiques.
Avez-vous une histoire à partager à assurer que la santé mentale fait partie des priorités social et politique du pays? Laissez-nous savoir.
L'hôpital Louis-Hippolyte Lafontaine: L'intégration n'est pas une priorité
Le syndicat des travailleurs de l'hôpital Louis-Hippolyte Lafontaine, sur Hochelaga, a dénoncé les coupures effectuées dans les services de réhabilitation des patients ayant une maladie mentale.
Depuis le mois d'avril, la direction de l'hôpital a coupé 50 % des services liés à la réadaptation des personnes atteintes de maladie mentale à cause d'un déficit budgétaire. Les membres du syndicat déplorent la suppression de ces services pour les patients qui viennent d'autres institutions. D'autre part, ils accusent l'hôpital d'investir dans des projets de seconde zone.
«Il y a une priorisation de certains services matériels. On équilibre le budget sur le dos des patients», s'est indignée Francine Breton, éducatrice spécialisée à l'hôpital. Parmi ces projets, l'installation de dossiers cliniques informatisés au coût de 740 000 $.
De son côté, l'hôpital concède qu'il y a des priorités. «Dans les années passées, il y a eu des fermetures d'unités au profit d'autres services, s'est défendu le directeur, André Lemieux. La priorité est de toujours être à l'affût de nouvelles façons de faire.» Concernant le projet de dossiers cliniques informatisés, M. Lemieux a expliqué qu'il était simplement important de mieux s'outiller.
Les services touchés par les coupures aident les patients à s'intégrer dans la société, notamment en les formant à un métier et en les aidant à trouver un emploi.
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