La Société
canadienne de schizophrénie (SCS) est un organisme de bienfaisance enregistré à
l’échelle nationale et qui est en fonction depuis 1979. Notre mission est d’améliorer
la qualité de vie pour ceux affectés par la schizophrénie et la psychose par l’éducation,
les programmes de soutien, l’ordre public et la recherche. Nous travaillons
avec 10 sociétés provinciales pour aider les personnes atteintes de
schizophrénie et leurs familles à améliorer leur qualité de vie en attendant
que nous trouvions un remède. À la SCS, nous nous engageons à ce qui suit.
·
Accroître la sensibilisation et éduquer le public afin de
diminuer la stigmatisation et la discrimination
·
Appuyer les familles et les schizophrènes
·
Préconiser pour des changements législatifs et de
meilleurs traitements et services
·
Appuyer la recherche par le biais de la Fondation SCS et
des efforts des intervenants indépendants
La
schizophrénie et la psychose sont des maladies mentales graves. Trois pour cent
des Canadiens, hommes et femmes, souffriront de psychose. Une personne sur cent
souffrira d’une certaine forme de schizophrénie. Bien que ces conditions soient
rares dans l’enfance, elles ont tendance à apparaître au milieu ou vers la fin
de l’adolescence.
Les maladies mentales sont réelles et le chagrin dont souffrent les
familles est réel. Mais le rétablissement… vivre au-delà des limitations de la
maladie mentale est possible. Les personnes atteintes de maladies mentales
comme la schizophrénie et la psychose ont des talents, des buts et des
sentiments comme n’importe qui d’autre. Pourtant la maladie mentale peut avoir
un effet profondément négatif, non seulement dans la vie de ceux qui en sont
atteints, mais aussi pour leurs familles et leurs communautés. Les personnes
vivant avec la maladie mentale et leurs familles sont souvent rejetées,
devenant les cibles du préjudice social. Celles atteintes de schizophrénie
peuvent également faire face à la pauvreté, être des sans-abri et ont un taux
élevé de suicide.
Au Canada, les services de santé
mentale sont difficiles à obtenir, particulièrement les services de santé
mentale orientés vers le rétablissement. Les solutions sont complexes et difficiles
à trouver, car les maladies mentales sont aussi complexes, comme le sont tous
les humains. En tant qu’êtres humains, nous ne sommes pas simplement des êtres « biochimiques ».
Nous avons un corps (biologique), un esprit (psychologique), un côté social
(sociologique), une âme (spirituelle) et des relations (communales). Tenter de
réduire le comportement humain où le traitement à une seule dimension est
« réductionniste, » une philosophie mortelle. « Ne demandez
point quelle maladie a une personne, mais plutôt de quelle personne la maladie
s’est emparée. » Les services de santé mentale doivent être holistiques,
axés sur la totalité de ce que cela signifie d’être humain.
Le rétablissement est plus probable lorsque
toutes les questions de la vie sont abordées d’un point de vue humanitaire et
curatif. Beaucoup de personnes atteintes de maladies mentales persistantes ont
besoin de médicaments, mais tout autant sinon plus, elles ont besoin d’espoir,
d’acceptation, d’inclusion sociale, d’hébergement sécuritaire, de revenu
adéquat, d’aide pour leur traumatismes non résolus et leurs dépendances, de
guérison spirituelle et d’un « rapport » avec leurs fournisseurs de
services de santé mentale ou avec ceux qui essayent de les aider. Somme toute,
ce qu’elles ont besoin ne se trouve pas dans un médicament. L’amour, la
guérison et l’acceptation sont plus qu’un médicament. Beaucoup de personnes qui
prennent des médicaments ne sont pas heureuses ou ne mènent pas une vie de
qualité, mais dépendent plutôt de certains éléments mentionnés ci-dessus. Et
pourtant, beaucoup de personnes ont la chance d’avoir un médicament qui les
aide dans leur rétablissement !Pour plus d'informations visitez:
www.schizophrenia.ca ou camimh.ca
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