Je m’appelle
Chantal Poitras, j’ai 31 ans, j’habite à Fredericton au Nouveau-Brunswick et je
vie avec un trouble de la personnalité limite (TPL). La maladie mentale est
entrée dans ma vie en 2005, alors que j’ai eu l’impression que ma vie
s’écroulait. C’est là que j’ai réalisé qu’il y avait quelque chose de ne pas
correct avec moi, mais quoi? Au départ, on a cru à une dépression passagère à
cause de mon travail et tous les événements de cette année-là.
J’ai repris
le dessus, trouver un autre travail, mais il y avait toujours un petit quelque
chose qui n’allait pas, mes comportements étaient souvent démesurés, les idées
suicidaires toujours présentes. Une amie m’a alors parlé du TPL que j’avais
beaucoup de comportements qui s’y rapprochait d’après la description. J’ai
commencé à faire des recherches sur internet, lire tout ce que je trouvais sur
le TPL. J’ai dû finir par me l’avouer à moi-même, j’avais probablement le TPL.
En 2010,
j’ai rencontré une psychologue. Je lui ai parlé que je pensais avoir le TPL. Elle
m’a fait passer plusieurs tests et est venue à la conclusion que j’avais le TPL
avec dépression, anxiété et agressivité. Par contre, c’est seulement en janvier
2012 que ce diagnostic a été inscrit à mon dossier médical. Maintenant, je peux
finalement avoir une thérapie adaptée pour les TPL, une thérapie de groupe
appelée STEPPS.
Le
rétablissement est possible, mais il faut travailler dur. Il faut aller
chercher de l’aide, celle qui fonctionne pour vous. Le premier pas vers le
rétablissement pour moi a été d’envoyer un courriel à l’Association canadienne
de la santé mentale de ma région. J’étais perdue, je ne savais pas où trouver
de l’aide et ils m’ont pris en charge. Ils ont frappé aux portes pour moi quand
je n’avais pas la force de le faire. Il est important d’en parler à quelqu’un
qui peut vous aider à trouver l’aide nécessaire si vous n’êtes pas capable de
le faire vous-même.
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